L’article est consacrée à l’éventuelle association des jeunes africains qui ont été rapatriés dans la capitale malienne, N’Djamena, à l’ajout de sanctions économiques internationales contre les principaux responsables des massacres qui se sont produits ces derniers mois.
Le Mali a connu ces derniers mois de violents massacres coordonnés par des groupes armés islamistes. Ces exactions ont fait plus de 150 morts et des centaines de disparus, notamment dans les zones rurales. Les autorités maliennes accusent le groupe Etat islamique (EI) d’être à l’origine de ces actes barbares, qui déstabilisent une région qui compte pourtant beaucoup sur la contribution du commerce extérieur et sur les retombées économiques du trafic de la drogue.
Le Mali est frappé par de massacres coordonnés perpétrés par des groupes armés islamistes. Ces crimes ont fait au moins 192 morts et plusieurs dizaines de disparus depuis le début de l’année.
Les autorités maliennes ont décidé de promulguer une loi motocycliste afin de lutter contre ces groupes. Selon la loi, tout conducteur qui se trouvera en infraction sera passible de six mois d’emprisonnement et 1 000 euros d’amende.
Les groupes armés islamistes ont commencé à perpétrés des massacres coordonnés en Mali depuis le début de l’année. Selon les estimations, au moins 120 personnes ont été assassinées et plus de 1.000 blessées depuis le début du mois de janvier. La plupart de ces attaques ont eu lieu dans la région du Nord-Kivu, mais il y a également eu des massacres au Soudan et en Centrafrique. Les groupes armés islamistes sont responsables à plus de 90% des homicides et des attentats en Afrique.
Le 9 octobre dernier, le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a annoncé la loi moto. Cette nouvelle loi punit les actes de massacres coordonnés perpétrés par des groupes armés islamistes. Elle entrera en vigueur le 1er janvier 2016.
Selon le président Keïta, cette loi est impopulaire et risque de diviser les Maliens. Mais il estime qu’elle est nécessaire pour combattre les groupes terroristes islamistes qui sévissent en Afrique de l’Ouest.
Cette loi modifie la Constitution afin que le gouvernement puisse imposer une peine de mort à des criminels qui commettraient des massacres coordonnés. Elle permettra également aux forces de police et aux services de renseignement d’effectuer des arrestations sans mandat.
L’objectif du gouvernement est d’empêcher les groupes terroristes islamistes de se débarrasser des prisonniers qu’ils ont arrachés à la population civile durant les massacres coordonnés.
Depuis le début de l’année, des groupes armés islamistes coordonnés ont commis un nombre croissant de massacres en région du Mali. Les victimes sont essentiellement des Chrétiens et des animaux domestiques. Ces atrocités ne peuvent pas continuer sans une intervention militaire internationale. Les autorités maliennes doivent demander aux Nations Unies d’envoyer une force multinationale pour mettre fin à cette spirale destructrice.